Une enquête dangereuse, en infiltration dans un équipage de vénerie sous terre.
Nous avons réussi à infiltrer le milieu très fermé de la vénerie sous terre au printemps 2019. Au sein d’un équipage des Hauts de France, nos enquêteurs ont assisté à plusieurs massacres : celui de blaireaux et de renardeaux. Ils ont assisté à la recherche des renards dans ce sous-sol des Hauts-de France des heures durant. Acceptés par les veneurs, ils ont filmé l’abominable spectacle qui s’est déroulé sous leurs yeux, afin que la réalité sans fard éclate au visage de ceux qui autorisent cette chasse cruelle. Pour tout un chacun, aussi, maintenu dans l’impossibilité de se figurer ce qui se cache dans les bois de France par simple méconnaissance ! Quand les Français apprennent que la vénerie sous terre est autorisée, ils veulent l’interdire. À présent, ils savent aussi précisément que possible ce que cela signifie pour les animaux concernés.
Le déterrage, une horreur insoutenable
En France, on peut déterrer et massacrer les renards toute l’année, y compris pendant la période de reproduction. Cette pratique sadique ne laisse aucune chance aux animaux. Nos enquêteurs ont infiltré ce milieu dangereux et opaque, pour témoigner de tueries qui font froid dans le dos.
Trois renardeaux nouveau-nés sont traqués des heures durant jusqu’à finir frappés et mordus à mort, devant des mineurs. À l’étranger, cela ferait l’objet d’un signalement à la protection de l’enfance. Ici, un garçonnet en classe maternelle et un préadolescent vont assister au massacre. Pire, celui de 12 ans est un « apprenti », encouragé à tuer. Nous faisons part au Défenseur des droits de notre inquiétude vis-à-vis des effets délétères sur les enfants exposés à une telle violence.
Les corps des renardeaux finiront enfouis, jetés comme des déchets au fond du trou avec des dizaines de mégots de cigarettes. Un respect de la faune sauvage et de l’écologie à la sauce chasseur… Les arrêtés préfectoraux élargissant les droits des chasseurs sont sans cesse attaqués, mais sans cesse renouvelés… ça suffit. La manière terrifiante dont ont été mis à mort ces trois renardeaux est la partie émergée de l’Iceberg : les chasseurs ne respectent même pas la réglementation encadrant cette pratique.
#JAimeLesRenards ! Faisons interdire le déterrage, écrivons en masse à la ministre de la Transition écologique et solidaire !
La législation qui permet de s’adonner au déterrage n’est même pas respectée !
Nous nous insurgeons que cette pratique sadique qui consiste à tuer pour le plaisir des animaux réfugiés dans leur terrier soit encore autorisée.
Mais la réglementation encadrant cette chasse n’est même pas respectée par les chasseurs qui utilisent des armes non autorisées, et dressent leurs chiens pour tuer… Au-delà de l’indicible souffrance, les renardeaux (comme les blaireaux) ont été tués de manière illégale !
Plus de 500 000 renards sont persécutés chaque année. En réalité, ce chiffre avoisine le million !
Le but de la manœuvre: creuser un trou dans un bois par plaisir afin de rayer de la surface du globe quelques renards supplémentaires, et occuper son samedi à organiser la tuerie d’animaux nocturnes pris à la gorge dans ce qu’ils pensent être le dernier rempart face aux agressions du monde : leur terrier.
Les raisons invoquées par les chasseurs sont fallacieuses !